2018 Scénographie théâtre.s
“Les hérétiques” de Mariette Navarro
Mise en scène François Rancillac
Théâtre de l’Aquarium, Paris
-
Texte : Mariette Navarro (commande Théâtre de l’Aquarium)
Mise en scène : François Rancillac
Assistante-stagiaire à la mise en scène : Alexandra Maillot
Scénographie : Raymond Sarti
Costumes : Sabine Siegwalt
Lumière : Guillaume Tesson
Son : Tal Agam
Travail chorégraphique : Marion Lévy
Illusion et magie : Benoît Dattez
Maquillage et coiffures : Catherine Saint-Sever
Réalisation des costumes : Séverine Thiébault
Construction du décor : Eric Den Hartog et Mustafa Benyahia,
Peinture du sol : Anaïs Ang assistée de Nathalie NöelAvec : Andrea El Azan, Christine Guênon, Yvette Petit, Stéphanie Schwartzbrod, Lymia Vitte.
Production Théâtre de l’Aquarium. Coproduction cie Théâtre sur paroles, Comédie de Béthune – CDN des Hauts-de-France ; Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque ; La Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et du Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD-PSPBB.
Avec le soutien de la Région Île-de-France (dispositif soutien à la création), de l’ADAMI et de la SPEDIDAM (La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées). -
Pourquoi la diversité de nos vies, de nos cultures, de nos convictions est-elle si souvent ressentie comme une menace pour notre pays ? Un soir de 2028, une citoyenne lambda, qui ne sait plus trop à quel saint se vouer, est accueillie par un étrange groupuscule de femmes réunies dans une quasi clandestinité autour de ces questions. Mais qui sont-elles ? Des activistes féministes ? Des croyantes exaltées ? Des laïques acharnées ? Ca parle vif, ça se dispute, ça rit beaucoup aussi, chacune revendiquant haut et fort sa propre liberté de conscience, son « hérésie », quitte se démarquer de l’opinion commune, quitte à être désignée à la vindicte nationale. Voire jetée aux lions… ou au bûcher ? Et si cette réunion était un sabbat de sorcières ?…
-
(…) Ce sont les ténèbres d’une époque indéfinies où les questions fusent sur le sens de la vie, des religions. Le texte ne porte pas en lui une, mais des questions au milieu des ténèbres, la question principale est comment et où trouver la Lumière pour éclairer son chemin de vie en ces temps incertains, troubles ?…
Pas d’époque, ni de lieu prédéfinis dans le texte de Mariette Navarro.
Je me rappelle de la classe morte de Kantor, plus avant, de cette école publique que j’ai fréquenté, qui distillait les principes de la laïcité, les bases d’une société… Je me souviens de ce temps où l’on brulait des sorcières, où l’on brulait des idées, des livres impropres à la lecture.
Alors si je commençais par un geste, brûler, brûler ces tables d’écoliers. Comme une métaphore d’un autodafé…Une classe brulée tournant le dos au public, comme une église, un lieu de culte laïc, dans la grande messe de la représentation théâtrale, afin d’ancrer le lieu des questions de ces hérétiques…
Et tenter ainsi, de trouver la lumière dans le noir.
© Photos Christophe Raynaud De Lage
Dossier projet
2018 Scénographie théâtre.s
“Les hérétiques” de Mariette Navarro
Mise en scène François Rancillac
Théâtre de l’Aquarium, Paris
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Texte : Mariette Navarro (commande Théâtre de l’Aquarium)
Mise en scène : François Rancillac
Assistante-stagiaire à la mise en scène : Alexandra Maillot
Scénographie : Raymond Sarti
Costumes : Sabine Siegwalt
Lumière : Guillaume Tesson
Son : Tal Agam
Travail chorégraphique : Marion Lévy
Illusion et magie : Benoît Dattez
Maquillage et coiffures : Catherine Saint-Sever
Réalisation des costumes : Séverine Thiébault
Construction du décor : Eric Den Hartog et Mustafa Benyahia,
Peinture du sol : Anaïs Ang assistée de Nathalie NöelAvec : Andrea El Azan, Christine Guênon, Yvette Petit, Stéphanie Schwartzbrod, Lymia Vitte.
Production Théâtre de l’Aquarium. Coproduction cie Théâtre sur paroles, Comédie de Béthune – CDN des Hauts-de-France ; Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque ; La Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et du Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD-PSPBB.
Avec le soutien de la Région Île-de-France (dispositif soutien à la création), de l’ADAMI et de la SPEDIDAM (La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées). -
Pourquoi la diversité de nos vies, de nos cultures, de nos convictions est-elle si souvent ressentie comme une menace pour notre pays ? Un soir de 2028, une citoyenne lambda, qui ne sait plus trop à quel saint se vouer, est accueillie par un étrange groupuscule de femmes réunies dans une quasi clandestinité autour de ces questions. Mais qui sont-elles ? Des activistes féministes ? Des croyantes exaltées ? Des laïques acharnées ? Ca parle vif, ça se dispute, ça rit beaucoup aussi, chacune revendiquant haut et fort sa propre liberté de conscience, son « hérésie », quitte se démarquer de l’opinion commune, quitte à être désignée à la vindicte nationale. Voire jetée aux lions… ou au bûcher ? Et si cette réunion était un sabbat de sorcières ?…
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(…) Ce sont les ténèbres d’une époque indéfinies où les questions fusent sur le sens de la vie, des religions. Le texte ne porte pas en lui une, mais des questions au milieu des ténèbres, la question principale est comment et où trouver la Lumière pour éclairer son chemin de vie en ces temps incertains, troubles ?…
Pas d’époque, ni de lieu prédéfinis dans le texte de Mariette Navarro.
Je me rappelle de la classe morte de Kantor, plus avant, de cette école publique que j’ai fréquenté, qui distillait les principes de la laïcité, les bases d’une société… Je me souviens de ce temps où l’on brulait des sorcières, où l’on brulait des idées, des livres impropres à la lecture.
Alors si je commençais par un geste, brûler, brûler ces tables d’écoliers. Comme une métaphore d’un autodafé…Une classe brulée tournant le dos au public, comme une église, un lieu de culte laïc, dans la grande messe de la représentation théâtrale, afin d’ancrer le lieu des questions de ces hérétiques…
Et tenter ainsi, de trouver la lumière dans le noir.
© Photos Christophe Raynaud De Lage
Dossier projet
2018 Scénographie théâtre.s
“Les hérétiques”
de Mariette Navarro
Mise en scène François Rancillac
Théâtre de l’Aquarium, Paris
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Texte : Mariette Navarro (commande Théâtre de l’Aquarium)
Mise en scène : François Rancillac
Assistante-stagiaire à la mise en scène : Alexandra Maillot
Scénographie : Raymond Sarti
Costumes : Sabine Siegwalt
Lumière : Guillaume Tesson
Son : Tal Agam
Travail chorégraphique : Marion Lévy
Illusion et magie : Benoît Dattez
Maquillage et coiffures : Catherine Saint-Sever
Réalisation des costumes : Séverine Thiébault
Construction du décor : Eric Den Hartog et Mustafa Benyahia,
Peinture du sol : Anaïs Ang assistée de Nathalie NöelAvec : Andrea El Azan, Christine Guênon, Yvette Petit, Stéphanie Schwartzbrod, Lymia Vitte.
Production Théâtre de l’Aquarium. Coproduction cie Théâtre sur paroles, Comédie de Béthune – CDN des Hauts-de-France ; Le Bateau Feu – Scène nationale de Dunkerque ; La Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt.
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et du Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD-PSPBB.
Avec le soutien de la Région Île-de-France (dispositif soutien à la création), de l’ADAMI et de la SPEDIDAM (La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées). -
Pourquoi la diversité de nos vies, de nos cultures, de nos convictions est-elle si souvent ressentie comme une menace pour notre pays ? Un soir de 2028, une citoyenne lambda, qui ne sait plus trop à quel saint se vouer, est accueillie par un étrange groupuscule de femmes réunies dans une quasi clandestinité autour de ces questions. Mais qui sont-elles ? Des activistes féministes ? Des croyantes exaltées ? Des laïques acharnées ? Ca parle vif, ça se dispute, ça rit beaucoup aussi, chacune revendiquant haut et fort sa propre liberté de conscience, son « hérésie », quitte se démarquer de l’opinion commune, quitte à être désignée à la vindicte nationale. Voire jetée aux lions… ou au bûcher ? Et si cette réunion était un sabbat de sorcières ?…
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(…) Ce sont les ténèbres d’une époque indéfinies où les questions fusent sur le sens de la vie, des religions. Le texte ne porte pas en lui une, mais des questions au milieu des ténèbres, la question principale est comment et où trouver la Lumière pour éclairer son chemin de vie en ces temps incertains, troubles ?…
Pas d’époque, ni de lieu prédéfinis dans le texte de Mariette Navarro.
Je me rappelle de la classe morte de Kantor, plus avant, de cette école publique que j’ai fréquenté, qui distillait les principes de la laïcité, les bases d’une société… Je me souviens de ce temps où l’on brulait des sorcières, où l’on brulait des idées, des livres impropres à la lecture.
Alors si je commençais par un geste, brûler, brûler ces tables d’écoliers. Comme une métaphore d’un autodafé…Une classe brulée tournant le dos au public, comme une église, un lieu de culte laïc, dans la grande messe de la représentation théâtrale, afin d’ancrer le lieu des questions de ces hérétiques…
Et tenter ainsi, de trouver la lumière dans le noir.
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© Photos Christophe Raynaud De Lage