1999 / 2000 Scénographie exposition.s
“Le Jardin Planétaire” de Gilles Clément
Exposition manifeste sur l’Homme et la Nature
Exposition inaugurale du passage dans le nouveau millénaire
EPPGHV Grande Halle de la Villette, Paris
Surface 4500m2
-
Commissaire d’exposition : Gilles Clément
Directeur de Projet : Yolande Bacot
Documentaliste : Catherine Mariette S
Scénographie : Raymond Sarti
Assistant : Jean Claude Fonkenel
Graphisme : Patrick Hoarau
Lumière : Marie Christine Soma
Composition sonore : Knud Viktor
Direction Technique Adjointe : Laurent Maintignon
Dispositifs Muséographiques : Paul Viala
Conception et suivi de réalisation du Jardin : Atelier Acanthe : Gilles Clément/ Christophe Ponceau/ Guillaume Geoffroy-Dechaumes.
Construction : Les ateliers de la grande Halle, l’Atelier Jipanco, l’Atelier RM production, l’Atelier le 4eme mur, etc…
Production : Grande halle de la Villette, Paris
Président : Bernard Latarjet -
Œuvre végétale et exposition promenade sur 4500 m2, retraçant l’histoire culturelle de la nature, et l’histoire naturelle de la nature, véritable manifeste d’une pensée écologique contemporaine.
Le jardin planétaire est un concept créé par le paysagiste français Gilles Clément pour signifier que la Terre est, comme le jardin, un espace clos et fini que l’Homme, en bon jardinier, doit ménager.
Le concept apparaît la première fois dans un ouvrage de 1995 : Contribution à l’étude du jardin planétaire.
A propos du feu, puis en 1997 dans le roman Thomas et le voyageur.
L’exposition qu’il conçoit en tant que commissaire pour la grande Halle de la Villette à l’occasion des festivités de l’an 2000 est nommée simplement : le jardin planétaire. -
…Il m’aura fallut deux ans de préparation avec mon équipe pour cette scénographie, pour mettre au jour cette exposition promenade avec mon équipe. Pendant que d’autres équipes menaient également un travail de recherches, de documentations, de paysage, de botanique, et de commissariat, en parallèle, en écho comme un véritable échange. Ce fût une vraie “folie” Poétique et Politique, nous inventions un jardin, un monde, proposions une vision à nos contemporains. Au delà, de la prouesse de ce projet, c’est un Engagement auquel m’a convié Gilles Clément, celui de faire saisir l’urgence d’une prise de conscience du “jardin planétaire” : notre planète. Nous nous étions donné cette tache là…
Le public ne s’est pas trompé, près de 500 000 spectateurs durant trois mois, se sont promenés, ont médité dans les allées de ce jardin extraordinaire.
De toutes les aventures partagées à ce jour, ce fût pour moi l’une des plus importantes du point de vue philosophique, car “mettre en espace”, des mots, des concepts d’une pensée écologique, est une tâche délicate…qui nécessite attention, plaisir, envie, délicatesse, même approche que pour un texte de théâtre…
Mais au delà de tout ceci, ce fût pour moi la preuve que dès lors où l’on prend en compte l’espace, mieux ; le Lieu, et donc la circulation, l’inscription des corps de ceux qui vont s’y mouvoir, les spectateurs, de ce qui est dit, le contenu, de ce qui est choisi de montrer, ou de ne pas montrer, alors une véritable expérience sensible peut avoir lieu, celle du lien du corps et de l’esprit, et d’autres images, d’autres pensées peuvent alors émerger en chacun…
C’est une histoire “entre et entre”, une relation…Une histoire de dramaturgie, où tout fait Sens, tout fait Forme. Ici, aussi, comme dans chacun de mes “projets scénographiques”, je ne pourrais jamais assez remercier mes proches, et moins proches collaborateurs, ainsi que les producteurs qui m’ont accordé leur entière confiance durant des mois. Car si la démarche demeure souvent solitaire, il n’en exclu pas pour autant un travail d’équipe. L’équipe était au rendez vous, concentrée… Merci à mes assistant(e)s, et à Marie Christine Soma pour ces très belles Lumières changeantes, Knud Viktor pour la Composition sonore
d’une incroyable palette, véritable peintre sonore, Patrick Hoarau pour le Graphisme délicat, l’écriture et la composition toujours juste, et tous ceux non cités, qui par leur nombre important m’ont apporté leur savoir faire, et leur confiance.
Un livre est publié sur cette conception scénographique : “Voyage au jardin planétaire” Edition Spiralinthe. Préface de Gilles Clément. Il regroupe une sélection de mes dessins parmi des dizaines que j’ai effectué pour cette scénographie, ainsi que certaines de mes notes de ce voyage.
© crédits photographique en cours…
Dossier projet
1999 Scénographie exposition.s
“Le Jardin Planétaire”
de Gilles Clément
Exposition manifeste sur l’Homme et la Nature
Exposition inaugurale du passage dans le nouveau millénaire
EPPGHV Grande Halle de la Villette, Paris
Surface 4500m2
-
Commissaire d’exposition : Gilles Clément
Directeur de Projet : Yolande Bacot
Documentaliste : Catherine Mariette S
Scénographie : Raymond Sarti
Assistant : Jean Claude Fonkenel
Graphisme : Patrick Hoarau
Lumière : Marie Christine Soma
Composition sonore : Knud Viktor
Direction Technique Adjointe : Laurent Maintignon
Dispositifs Muséographiques : Paul Viala
Conception et suivi de réalisation du Jardin : Atelier Acanthe : Gilles Clément/ Christophe Ponceau/ Guillaume Geoffroy-Dechaumes.
Construction : Les ateliers de la grande Halle, l’Atelier Jipanco, l’Atelier RM production, l’Atelier le 4eme mur, etc…
Production : Grande halle de la Villette, Paris
Président : Bernard Latarjet -
Œuvre végétale et exposition promenade sur 4500 m2, retraçant l’histoire culturelle de la nature, et l’histoire naturelle de la nature, véritable manifeste d’une pensée écologique contemporaine.
Le jardin planétaire est un concept créé par le paysagiste français Gilles Clément pour signifier que la Terre est, comme le jardin, un espace clos et fini que l’Homme, en bon jardinier, doit ménager.
Le concept apparaît la première fois dans un ouvrage de 1995 : Contribution à l’étude du jardin planétaire.
A propos du feu, puis en 1997 dans le roman Thomas et le voyageur.
L’exposition qu’il conçoit en tant que commissaire pour la grande Halle de la Villette à l’occasion des festivités de l’an 2000 est nommée simplement : le jardin planétaire. -
…Il m’aura fallut deux ans de préparation avec mon équipe pour cette scénographie, pour mettre au jour cette exposition promenade avec mon équipe. Pendant que d’autres équipes menaient également un travail de recherches, de documentations, de paysage, de botanique, et de commissariat, en parallèle, en écho comme un véritable échange. Ce fût une vraie “folie” Poétique et Politique, nous inventions un jardin, un monde, proposions une vision à nos contemporains. Au delà, de la prouesse de ce projet, c’est un Engagement auquel m’a convié Gilles Clément, celui de faire saisir l’urgence d’une prise de conscience du “jardin planétaire” : notre planète. Nous nous étions donné cette tache là…
Le public ne s’est pas trompé, près de 500 000 spectateurs durant trois mois, se sont promenés, ont médité dans les allées de ce jardin extraordinaire.
De toutes les aventures partagées à ce jour, ce fût pour moi l’une des plus importantes du point de vue philosophique, car “mettre en espace”, des mots, des concepts d’une pensée écologique, est une tâche délicate…qui nécessite attention, plaisir, envie, délicatesse, même approche que pour un texte de théâtre…
Mais au delà de tout ceci, ce fût pour moi la preuve que dès lors où l’on prend en compte l’espace, mieux ; le Lieu, et donc la circulation, l’inscription des corps de ceux qui vont s’y mouvoir, les spectateurs, de ce qui est dit, le contenu, de ce qui est choisi de montrer, ou de ne pas montrer, alors une véritable expérience sensible peut avoir lieu, celle du lien du corps et de l’esprit, et d’autres images, d’autres pensées peuvent alors émerger en chacun…
C’est une histoire “entre et entre”, une relation…Une histoire de dramaturgie, où tout fait Sens, tout fait Forme. Ici, aussi, comme dans chacun de mes “projets scénographiques”, je ne pourrais jamais assez remercier mes proches, et moins proches collaborateurs, ainsi que les producteurs qui m’ont accordé leur entière confiance durant des mois. Car si la démarche demeure souvent solitaire, il n’en exclu pas pour autant un travail d’équipe. L’équipe était au rendez vous, concentrée… Merci à mes assistant(e)s, et à Marie Christine Soma pour ces très belles Lumières changeantes, Knud Viktor pour la Composition sonore
d’une incroyable palette, véritable peintre sonore, Patrick Hoarau pour le Graphisme délicat, l’écriture et la composition toujours juste, et tous ceux non cités, qui par leur nombre important m’ont apporté leur savoir faire, et leur confiance.
Un livre est publié sur cette conception scénographique : “Voyage au jardin planétaire” Edition Spiralinthe. Préface de Gilles Clément. Il regroupe une sélection de mes dessins parmi des dizaines que j’ai effectué pour cette scénographie, ainsi que certaines de mes notes de ce voyage.
© crédits photographique en cours…
Dossier projet
1999 / 2000 Scénographie exposition.s
“Le Jardin Planétaire” de Gilles Clément
Exposition manifeste sur l’Homme et la Nature
Exposition inaugurale du passage dans le nouveau millénaire
EPPGHV Grande Halle de la Villette, Paris
Surface 4500m2
-
Commissaire d’exposition : Gilles Clément
Directeur de Projet : Yolande Bacot
Documentaliste : Catherine Mariette S
Scénographie : Raymond Sarti
Assistant : Jean Claude Fonkenel
Graphisme : Patrick Hoarau
Lumière : Marie Christine Soma
Composition sonore : Knud Viktor
Direction Technique Adjointe : Laurent Maintignon
Dispositifs Muséographiques : Paul Viala
Conception et suivi de réalisation du Jardin : Atelier Acanthe : Gilles Clément/ Christophe Ponceau/ Guillaume Geoffroy-Dechaumes.
Construction : Les ateliers de la grande Halle, l’Atelier Jipanco, l’Atelier RM production, l’Atelier le 4eme mur, etc…
Production : Grande halle de la Villette, Paris
Président : Bernard Latarjet -
Œuvre végétale et exposition promenade sur 4500 m2, retraçant l’histoire culturelle de la nature, et l’histoire naturelle de la nature, véritable manifeste d’une pensée écologique contemporaine.
Le jardin planétaire est un concept créé par le paysagiste français Gilles Clément pour signifier que la Terre est, comme le jardin, un espace clos et fini que l’Homme, en bon jardinier, doit ménager.
Le concept apparaît la première fois dans un ouvrage de 1995 : Contribution à l’étude du jardin planétaire.
A propos du feu, puis en 1997 dans le roman Thomas et le voyageur.
L’exposition qu’il conçoit en tant que commissaire pour la grande Halle de la Villette à l’occasion des festivités de l’an 2000 est nommée simplement : le jardin planétaire. -
…Il m’aura fallut deux ans de préparation avec mon équipe pour cette scénographie, pour mettre au jour cette exposition promenade avec mon équipe. Pendant que d’autres équipes menaient également un travail de recherches, de documentations, de paysage, de botanique, et de commissariat, en parallèle, en écho comme un véritable échange. Ce fût une vraie “folie” Poétique et Politique, nous inventions un jardin, un monde, proposions une vision à nos contemporains. Au delà, de la prouesse de ce projet, c’est un Engagement auquel m’a convié Gilles Clément, celui de faire saisir l’urgence d’une prise de conscience du “jardin planétaire” : notre planète. Nous nous étions donné cette tache là…
Le public ne s’est pas trompé, près de 500 000 spectateurs durant trois mois, se sont promenés, ont médité dans les allées de ce jardin extraordinaire.
De toutes les aventures partagées à ce jour, ce fût pour moi l’une des plus importantes du point de vue philosophique, car “mettre en espace”, des mots, des concepts d’une pensée écologique, est une tâche délicate…qui nécessite attention, plaisir, envie, délicatesse, même approche que pour un texte de théâtre…
Mais au delà de tout ceci, ce fût pour moi la preuve que dès lors où l’on prend en compte l’espace, mieux ; le Lieu, et donc la circulation, l’inscription des corps de ceux qui vont s’y mouvoir, les spectateurs, de ce qui est dit, le contenu, de ce qui est choisi de montrer, ou de ne pas montrer, alors une véritable expérience sensible peut avoir lieu, celle du lien du corps et de l’esprit, et d’autres images, d’autres pensées peuvent alors émerger en chacun…
C’est une histoire “entre et entre”, une relation…Une histoire de dramaturgie, où tout fait Sens, tout fait Forme. Ici, aussi, comme dans chacun de mes “projets scénographiques”, je ne pourrais jamais assez remercier mes proches, et moins proches collaborateurs, ainsi que les producteurs qui m’ont accordé leur entière confiance durant des mois. Car si la démarche demeure souvent solitaire, il n’en exclu pas pour autant un travail d’équipe. L’équipe était au rendez vous, concentrée… Merci à mes assistant(e)s, et à Marie Christine Soma pour ces très belles Lumières changeantes, Knud Viktor pour la Composition sonore
d’une incroyable palette, véritable peintre sonore, Patrick Hoarau pour le Graphisme délicat, l’écriture et la composition toujours juste, et tous ceux non cités, qui par leur nombre important m’ont apporté leur savoir faire, et leur confiance.
Un livre est publié sur cette conception scénographique : “Voyage au jardin planétaire” Edition Spiralinthe. Préface de Gilles Clément. Il regroupe une sélection de mes dessins parmi des dizaines que j’ai effectué pour cette scénographie, ainsi que certaines de mes notes de ce voyage.
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