2015 Scénographie théâtre.s
“La place royale” de Pierre Corneille
Mise en scène : François Rancillac
Théâtre de l’aquarium, Paris / Tournée en France
-
Mise en scène : François Rancillac
Dramaturgie : Frédéric Révérend
Scénographie : Raymond Sarti
Costumes : Sabine Siegwalt
Lumière : Marie Christine Soma
Maquillages : Catherine Saint Sauveur
Régie générale : Marie Agnès D’anselmeAvec :
Linda Chaïb : Phylis
Christophe Laparra : Alidor
Antoine Sastre : Polymas, Lysis
Nicolas Senty : Dorastre
Assane Timbo : Cléandre
Hélène Viviès : AngéliqueProduction : Théâtre de l’Aquarium/ Le théâtre de Dijon Bourgogne/ CDN Moulin du Roc,
Niort/ La comédie de Caen/ Fontenay en scènes. Avec l’aide à la production d’Arcadi Ile de France. -
Le beau, riche, noble Alidor aime passionnément la belle, riche et noble Angélique qui l’adore en retour ; donc tout va pour le mieux. Sauf que… Sauf qu’Alidor est au bord de l’implosion ; s’il ne veut pas se perdre dans son amour, s’il veut demeurer maitre de lui même,libre et souverain, il doit quoi qu’il lui en coûte, se séparer de sa belle !…
Le théâtre de Corneille, nourri d’épopées chevaleresques, de romans espagnols, de drames latins, est tout autant un théâtre de pensée, une incessante interrogation sur la liberté et la maitrise de soi, qu’un théâtre de situations poussées à l’extrême, de retournements imprévisibles, où la sensualité est omniprésente, où l’on aime à en mourir, où l’on pleure, où l’on se fait mal, où l’on est prêt à tout pour se sauver. Un théâtre où l’intime et le politique s’expriment d’un même élan et surtout de la manière la moins convenue qui soit.
François Rancillac. -
Ce sera un ring, un lieu de combat, de joutes verbales, le texte est si riche…qu’il ne faut pas l’encombrer d’un trop d’images. Au baroque de la langue de Corneille, il faudra contraster avec un espace pur, dépouillé,
l’essentiel, sans fioritures. Un espace tendu, un espace de tension, une aire de jeu il faudra traiter l’extérieur et l’intérieur, les suggérer, c’est un monde terrien…Un terrain vague des passions, où elles se consumeront, comme des cendres peut être… Le dévoilement se fera à l’horizontale comme une ouverture sur un autre monde… un parquet, une marqueterie, comme du cristal, là aussi très tendu, l’espace… Et puis rien, très peu d’accessoires, comme un tableau, une vanité.
L’ensemble sera comme une vanité autour de ce ring, le théâtre, le théâtre dans le théâtre, par l’intermédiaire de quelques tables de maquillage comme un passage entre l’humain, l’homme, la femme et le personnage, traiter cette
transition comme un rite de passage… et puis quelques objets triviaux, des bouteilles d’eau, de l’utile à la préparation du combat, des luttes… L’ensemble sera plus proche d’un espace mental que d’une représentation, pour laisser
libre court à la poésie de la langue. Tout à vue, pas de repos, pas de répits pour les comédiens, les personnages…
Comme un beau combat passionnel, la vie…
© Photos Christophe Raynaud De Lage
Dossier projet
2015 Scénographie théâtre.s
“La place royale” de Pierre Corneille
Mise en scène : François Rancillac
Théâtre de l’aquarium, Paris / Tournée en France
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Mise en scène : François Rancillac
Dramaturgie : Frédéric Révérend
Scénographie : Raymond Sarti
Costumes : Sabine Siegwalt
Lumière : Marie Christine Soma
Maquillages : Catherine Saint Sauveur
Régie générale : Marie Agnès D’anselmeAvec :
Linda Chaïb : Phylis
Christophe Laparra : Alidor
Antoine Sastre : Polymas, Lysis
Nicolas Senty : Dorastre
Assane Timbo : Cléandre
Hélène Viviès : AngéliqueProduction : Théâtre de l’Aquarium/ Le théâtre de Dijon Bourgogne/ CDN Moulin du Roc,
Niort/ La comédie de Caen/ Fontenay en scènes. Avec l’aide à la production d’Arcadi Ile de France. -
Le beau, riche, noble Alidor aime passionnément la belle, riche et noble Angélique qui l’adore en retour ; donc tout va pour le mieux. Sauf que… Sauf qu’Alidor est au bord de l’implosion ; s’il ne veut pas se perdre dans son amour, s’il veut demeurer maitre de lui même,libre et souverain, il doit quoi qu’il lui en coûte, se séparer de sa belle !…
Le théâtre de Corneille, nourri d’épopées chevaleresques, de romans espagnols, de drames latins, est tout autant un théâtre de pensée, une incessante interrogation sur la liberté et la maitrise de soi, qu’un théâtre de situations poussées à l’extrême, de retournements imprévisibles, où la sensualité est omniprésente, où l’on aime à en mourir, où l’on pleure, où l’on se fait mal, où l’on est prêt à tout pour se sauver. Un théâtre où l’intime et le politique s’expriment d’un même élan et surtout de la manière la moins convenue qui soit.
François Rancillac. -
Ce sera un ring, un lieu de combat, de joutes verbales, le texte est si riche…qu’il ne faut pas l’encombrer d’un trop d’images. Au baroque de la langue de Corneille, il faudra contraster avec un espace pur, dépouillé,
l’essentiel, sans fioritures. Un espace tendu, un espace de tension, une aire de jeu il faudra traiter l’extérieur et l’intérieur, les suggérer, c’est un monde terrien…Un terrain vague des passions, où elles se consumeront, comme des cendres peut être… Le dévoilement se fera à l’horizontale comme une ouverture sur un autre monde… un parquet, une marqueterie, comme du cristal, là aussi très tendu, l’espace… Et puis rien, très peu d’accessoires, comme un tableau, une vanité.
L’ensemble sera comme une vanité autour de ce ring, le théâtre, le théâtre dans le théâtre, par l’intermédiaire de quelques tables de maquillage comme un passage entre l’humain, l’homme, la femme et le personnage, traiter cette
transition comme un rite de passage… et puis quelques objets triviaux, des bouteilles d’eau, de l’utile à la préparation du combat, des luttes… L’ensemble sera plus proche d’un espace mental que d’une représentation, pour laisser
libre court à la poésie de la langue. Tout à vue, pas de repos, pas de répits pour les comédiens, les personnages…
Comme un beau combat passionnel, la vie…
© Photos Christophe Raynaud De Lage
Dossier projet
2015 Scénographie théâtre.s
“La place royale” de Pierre Corneille
Mise en scène : François Rancillac
Théâtre de l’aquarium, Paris / Tournée en France
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Mise en scène : François Rancillac
Dramaturgie : Frédéric Révérend
Scénographie : Raymond Sarti
Costumes : Sabine Siegwalt
Lumière : Marie Christine Soma
Maquillages : Catherine Saint Sauveur
Régie générale : Marie Agnès D’anselmeAvec :
Linda Chaïb : Phylis
Christophe Laparra : Alidor
Antoine Sastre : Polymas, Lysis
Nicolas Senty : Dorastre
Assane Timbo : Cléandre
Hélène Viviès : AngéliqueProduction : Théâtre de l’Aquarium/ Le théâtre de Dijon Bourgogne/ CDN Moulin du Roc,
Niort/ La comédie de Caen/ Fontenay en scènes. Avec l’aide à la production d’Arcadi Ile de France. -
Le beau, riche, noble Alidor aime passionnément la belle, riche et noble Angélique qui l’adore en retour ; donc tout va pour le mieux. Sauf que… Sauf qu’Alidor est au bord de l’implosion ; s’il ne veut pas se perdre dans son amour, s’il veut demeurer maitre de lui même,libre et souverain, il doit quoi qu’il lui en coûte, se séparer de sa belle !…
Le théâtre de Corneille, nourri d’épopées chevaleresques, de romans espagnols, de drames latins, est tout autant un théâtre de pensée, une incessante interrogation sur la liberté et la maitrise de soi, qu’un théâtre de situations poussées à l’extrême, de retournements imprévisibles, où la sensualité est omniprésente, où l’on aime à en mourir, où l’on pleure, où l’on se fait mal, où l’on est prêt à tout pour se sauver. Un théâtre où l’intime et le politique s’expriment d’un même élan et surtout de la manière la moins convenue qui soit.
François Rancillac. -
Ce sera un ring, un lieu de combat, de joutes verbales, le texte est si riche…qu’il ne faut pas l’encombrer d’un trop d’images. Au baroque de la langue de Corneille, il faudra contraster avec un espace pur, dépouillé,
l’essentiel, sans fioritures. Un espace tendu, un espace de tension, une aire de jeu il faudra traiter l’extérieur et l’intérieur, les suggérer, c’est un monde terrien…Un terrain vague des passions, où elles se consumeront, comme des cendres peut être… Le dévoilement se fera à l’horizontale comme une ouverture sur un autre monde… un parquet, une marqueterie, comme du cristal, là aussi très tendu, l’espace… Et puis rien, très peu d’accessoires, comme un tableau, une vanité.
L’ensemble sera comme une vanité autour de ce ring, le théâtre, le théâtre dans le théâtre, par l’intermédiaire de quelques tables de maquillage comme un passage entre l’humain, l’homme, la femme et le personnage, traiter cette
transition comme un rite de passage… et puis quelques objets triviaux, des bouteilles d’eau, de l’utile à la préparation du combat, des luttes… L’ensemble sera plus proche d’un espace mental que d’une représentation, pour laisser
libre court à la poésie de la langue. Tout à vue, pas de repos, pas de répits pour les comédiens, les personnages…
Comme un beau combat passionnel, la vie…
Dossier projet jklmljmjPresse.s
© Photos Christophe Raynaud De Lage