2007 Scénographie théâtre.s
“Les justes” de Albert Camus
Mise en scène Guy Pierre Couleau
Théâtre Athénée Louis Jouvet, Paris
-
Texte de : Albert Camus
Mise en scène : Guy-Pierre Couleau
Dramaturgie : Guillaume Clayssen
Scénographie : Raymond Sarti
Compositeur : Philippe MillerSon : Anita Praz
Costumes : Laurianne Scimemi
Lumières : Laurent Schneegans
Avec : Gauthier Baillot, Frédéric Cherbœuf, Xavier Chevereau, Michel Fouquet, François Kergourlay, Flore Lefebvre des Noëttes,
Anne Le Guernec, Nils Öhlund
Production : compagnie des Lumières et des ombres
Coproduction : le Théâtre d’Angoulême, scène nationale, La Passerelle, scène nationale de Gap, L’Atelier du Rhin, C.D.R.d’Alsace Avec le soutien de la D.R.A.C. et de la région Poitou-Charentes, du conseil général de la Charente et de la S.P.E.D.I.D.A.M. Coréalisation : Athénée – Théâtre Louis-Jouvet -
Pièce de théâtre en réponse au livre Les Mains sales de Jean-Paul Sartre situant un groupe de révolutionnaires socialistes cherchant à éliminer un traître du Parti. Comme le dit Camus lui-même, son texte est inspiré d’événements historiques et de personnages réels ayant eu lieu en 1905, sa source étant le livre de Boris Savinkov, Souvenirs d’un terroriste. Une première esquisse apparaît dans ses carnets en 1947. En 1948, Camus écrit un article, « Les Meurtriers délicats », parlant des héros de sa pièce (article corrigé et qui constituera par la suite un chapitre de L’Homme révolté). En 1949, un premier manuscrit est écrit sous le titre La Corde, puis corrigé sous le nom Les Innocents avant de prendre son titre définitif. La pièce est créée fin 1949 au théâtre Hébertot, mais l’écrivain ne participe guère à la mise en scène.
(…) Les Justes soulève une humanité bouleversante. Ces personnages de terroristes que Camus écrit à partir de modèles historiques précis, sont déchirés entre vie et mort, amour et révolution, espérance et nihilisme. Leur complexité et leurs contradictions ont nourri en moi la même sympathie qu’avait Albert Camus pour eux.
Mais mettre en scène une pièce c’est aussi penser aux comédiens qui vont la défendre et lui donner chair. Or tous ces héros tragiques des Justes ont une grandeur dont le théâtre moderne n’est pas si riche. Camus lui-même exhorte les auteurs de théâtre contemporains à offrir aux acteurs et au public de grands personnages modernes : « (je veux) montrer que le théâtre d’aujourd’hui n’est pas celui de l’alcôve ni du placard. Qu’il n’est pas non plus un tréteau de patronage, moralisant ou politique Qu’il n’est pas une école de haine mais de réunion. (…) -
(…) Concevoir une scénographie qui sera « la même » que pour les Mains sales, comme une réponse spatiale différée (…)
Elles se répondront comme une entente et une dés entente sur le fond pas la forme (…).
© Crédits photographique en cours…
Dossier projet
2007 Scénographie théâtre.s
“Les justes” de Albert Camus
Mise en scène Guy Pierre Couleau
Théâtre Athénée Louis Jouvet, Paris
-
Texte de : Albert Camus
Mise en scène : Guy-Pierre Couleau
Dramaturgie : Guillaume Clayssen
Scénographie : Raymond Sarti
Compositeur : Philippe MillerSon : Anita Praz
Costumes : Laurianne Scimemi
Lumières : Laurent Schneegans
Avec : Gauthier Baillot, Frédéric Cherbœuf, Xavier Chevereau, Michel Fouquet, François Kergourlay, Flore Lefebvre des Noëttes,
Anne Le Guernec, Nils Öhlund
Production : compagnie des Lumières et des ombres
Coproduction : le Théâtre d’Angoulême, scène nationale, La Passerelle, scène nationale de Gap, L’Atelier du Rhin, C.D.R.d’Alsace Avec le soutien de la D.R.A.C. et de la région Poitou-Charentes, du conseil général de la Charente et de la S.P.E.D.I.D.A.M. Coréalisation : Athénée – Théâtre Louis-Jouvet -
Pièce de théâtre en réponse au livre Les Mains sales de Jean-Paul Sartre situant un groupe de révolutionnaires socialistes cherchant à éliminer un traître du Parti. Comme le dit Camus lui-même, son texte est inspiré d’événements historiques et de personnages réels ayant eu lieu en 1905, sa source étant le livre de Boris Savinkov, Souvenirs d’un terroriste. Une première esquisse apparaît dans ses carnets en 1947. En 1948, Camus écrit un article, « Les Meurtriers délicats », parlant des héros de sa pièce (article corrigé et qui constituera par la suite un chapitre de L’Homme révolté). En 1949, un premier manuscrit est écrit sous le titre La Corde, puis corrigé sous le nom Les Innocents avant de prendre son titre définitif. La pièce est créée fin 1949 au théâtre Hébertot, mais l’écrivain ne participe guère à la mise en scène.
(…) Les Justes soulève une humanité bouleversante. Ces personnages de terroristes que Camus écrit à partir de modèles historiques précis, sont déchirés entre vie et mort, amour et révolution, espérance et nihilisme. Leur complexité et leurs contradictions ont nourri en moi la même sympathie qu’avait Albert Camus pour eux.
Mais mettre en scène une pièce c’est aussi penser aux comédiens qui vont la défendre et lui donner chair. Or tous ces héros tragiques des Justes ont une grandeur dont le théâtre moderne n’est pas si riche. Camus lui-même exhorte les auteurs de théâtre contemporains à offrir aux acteurs et au public de grands personnages modernes : « (je veux) montrer que le théâtre d’aujourd’hui n’est pas celui de l’alcôve ni du placard. Qu’il n’est pas non plus un tréteau de patronage, moralisant ou politique Qu’il n’est pas une école de haine mais de réunion. (…) -
(…) Concevoir une scénographie qui sera « la même » que pour les Mains sales, comme une réponse spatiale différée (…)
Elles se répondront comme une entente et une dés entente sur le fond pas la forme (…).
© Crédits photographique en cours…
Dossier projet
2007 Scénographie théâtre.s
“Les justes” de Albert Camus
Mise en scène Guy Pierre Couleau
Théâtre Athénée Louis Jouvet Paris
-
Texte de : Albert Camus
Mise en scène : Guy-Pierre Couleau
Dramaturgie : Guillaume Clayssen
Scénographie : Raymond Sarti
Compositeur : Philippe MillerSon : Anita Praz
Costumes : Laurianne Scimemi
Lumières : Laurent Schneegans
Avec : Gauthier Baillot, Frédéric Cherbœuf, Xavier Chevereau, Michel Fouquet, François Kergourlay, Flore Lefebvre des Noëttes,
Anne Le Guernec, Nils Öhlund
Production : compagnie des Lumières et des ombres
Coproduction : le Théâtre d’Angoulême, scène nationale, La Passerelle, scène nationale de Gap, L’Atelier du Rhin, C.D.R.d’Alsace Avec le soutien de la D.R.A.C. et de la région Poitou-Charentes, du conseil général de la Charente et de la S.P.E.D.I.D.A.M. Coréalisation : Athénée – Théâtre Louis-Jouvet -
Pièce de théâtre en réponse au livre Les Mains sales de Jean-Paul Sartre situant un groupe de révolutionnaires socialistes cherchant à éliminer un traître du Parti. Comme le dit Camus lui-même, son texte est inspiré d’événements historiques et de personnages réels ayant eu lieu en 1905, sa source étant le livre de Boris Savinkov, Souvenirs d’un terroriste. Une première esquisse apparaît dans ses carnets en 1947. En 1948, Camus écrit un article, « Les Meurtriers délicats », parlant des héros de sa pièce (article corrigé et qui constituera par la suite un chapitre de L’Homme révolté). En 1949, un premier manuscrit est écrit sous le titre La Corde, puis corrigé sous le nom Les Innocents avant de prendre son titre définitif. La pièce est créée fin 1949 au théâtre Hébertot, mais l’écrivain ne participe guère à la mise en scène.
(…) Les Justes soulève une humanité bouleversante. Ces personnages de terroristes que Camus écrit à partir de modèles historiques précis, sont déchirés entre vie et mort, amour et révolution, espérance et nihilisme. Leur complexité et leurs contradictions ont nourri en moi la même sympathie qu’avait Albert Camus pour eux.
Mais mettre en scène une pièce c’est aussi penser aux comédiens qui vont la défendre et lui donner chair. Or tous ces héros tragiques des Justes ont une grandeur dont le théâtre moderne n’est pas si riche. Camus lui-même exhorte les auteurs de théâtre contemporains à offrir aux acteurs et au public de grands personnages modernes : « (je veux) montrer que le théâtre d’aujourd’hui n’est pas celui de l’alcôve ni du placard. Qu’il n’est pas non plus un tréteau de patronage, moralisant ou politique Qu’il n’est pas une école de haine mais de réunion. (…) -
(…) Concevoir une scénographie qui sera « la même » que pour les Mains sales, comme une réponse spatiale différée (…)
Elles se répondront comme une entente et une dés entente sur le fond pas la forme (…).
Dossier projet jklmljmjPresse.s
© Crédits photographique en cours…