2008 Scénographie théâtre.s

“Les mains sales” de JP Sartre

Mise en scène Guy Pierre Couleau
Théâtre Athénée Louis Jouvet, Paris

  • «Quand un travailleur, quelque part au monde, dresse ses poings nus devant un tank et crie qu’il n’est pas un esclave, que sommes-nous donc si nous restons indifférents ?» Albert Camus, allocution à la Mutualité, 7 juin 1953, au moment des émeutes à Berlin Est «La générosité en lutte avec le désespoir».
    «Kaliayev et les autres, croient à l’équivalence des vies. C’est la preuve qu’ils ne mettent aucune idée au-dessus de la vie humaine, bien qu’ils tuent pour l’idée. Exactement, ils vivent à la hauteur de l’idée. Ils la justifient, pour finir, en l’incarnant jusqu’à la mort. D’autres hommes viendront, après ceux-là, qui, animés de la même foi dévorante, jugeront cependant ces méthodes sentimentales et refuseront l’opinion que n’importe quelle vie est équivalente à n’importe quelle autre.» Albert Camus, Les Meurtriers délicats.
    J’ai lu Les Justes d’Albert Camus, l’automne dernier, et la nécessité d’en faire une aventure de théâtre s’est immédiatement emparée de moi (…) lorsque l’impérieuse nécessité de faire entendre les voix de ces hommes et de ces femmes qui avaient lutté pour notre liberté, m’avait conduit à faire ce spectacle charnière qu’était Résister. La voix secrète qui s’impose un jour, au détour d’une page, à mon envie, à ma volonté, est la voix du poète. Elle parle plus fort que la mienne et je l’écoute.
    Sans autre discussion. Albert Camus «auteur dramatique», est injustement oublié, aujourd’hui. Pourtant sa voix semble d’une étrange présence à nos oreilles.

© Crédits photographique en cours…

Dossier projet

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“Les mains sales” de JP Sartre

Mise en scène Guy Pierre Couleau
Théâtre Athénée Louis Jouvet, Paris
  • «Quand un travailleur, quelque part au monde, dresse ses poings nus devant un tank et crie qu’il n’est pas un
    esclave, que sommes-nous donc si nous restons indifférents ?» Albert Camus, allocution à la Mutualité, 7 juin 1953, au moment des émeutes à Berlin Est «La générosité en lutte avec le désespoir».
    «Kaliayev et les autres, croient à l’équivalence des vies. C’est la preuve qu’ils ne mettent aucune idée au-dessus de la vie humaine, bien qu’ils tuent pour l’idée. Exactement, ils vivent à la hauteur de l’idée. Ils la justifient, pour finir, en l’incarnant jusqu’à la mort. D’autres hommes viendront, après ceux-là, qui, animés de la même foi dévorante, jugeront cependant ces méthodes sentimentales et refuseront l’opinion que n’importe quelle vie est équivalente à n’importe quelle autre.» Albert Camus, Les Meurtriers délicats.
    J’ai lu Les Justes d’Albert Camus, l’automne dernier, et la nécessité d’en faire une aventure de théâtre s’est immédiatement emparée de moi (…) lorsque l’impérieuse nécessité de faire entendre les voix de ces hommes et de ces femmes qui avaient lutté pour notre liberté, m’avait conduit à faire ce spectacle charnière qu’était Résister. La voix secrète qui s’impose un jour, au détour d’une page, à mon envie, à ma volonté, est la voix du poète. Elle parle plus fort que la mienne et je l’écoute.
    Sans autre discussion. Albert Camus «auteur dramatique», est injustement oublié, aujourd’hui. Pourtant sa voix semble d’une étrange présence à nos oreilles.

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“Les mains sales” de JP Sartre

Mise en scène Guy Pierre Couleau
Théâtre Athénée Louis Jouvet, Paris

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