2011 Scénographie théâtre.s
“Hiver” de Zinnie Harris
Mise en scène Guy Pierre Couleau
Comédie de l’Est, Centre Dramatique National de Colmar
-
Mise en scène : Guy-Pierre Couleau
Traduction : Dominique Hollier, Blandine Pélissier
Dramaturgie : Guillaume Clayssen
Scénographie : Raymond Sarti
Interprétation : Anne Le Guernec
Pascal Durozier, Philippe Mercier, Philippe Cousin
Costumes : Laurianne Scimemi
Lumières : Laurent Schneegans
Son : Grégoire Harrer
Vidéo : Grégoire Harrer
Collaboration artistique : Carolina Pecheny
Assistanat à la mise en scène : Carolina Pecheny
Production : Comédie de l’Est (Colmar) -
Zinnie Harris situe avant tout son théâtre dans une exploration de notre époque. C’est au moyen de la fable, en s’approchant du mythe grec, par l’allégorie, et l’évocation qu’elle nous entraîne dans une réflexion dépouillée de scories, une pensée épurée et un précis du
sens sur ce que nous sommes et ce que nous faisons.Loin du lyrisme, nourrie de la recherche formelle des écritures scéniques des années récentes, elle parvient à une synthèse dramatique étonnante, entre théâtre de recherche et lisibilité de la fable. Zinnie Harris écrit un théâtre populaire. Et parce qu’il s’agit d’un texte qui s’adresse à un très large auditoire, « Hiver » est une réflexion sur l’écriture théâtrale en même temps qu’une introspection douloureuse sur notre monde en lutte avec lui-même.
Comme beaucoup d’auteurs de l’après-guerre d’Irak et du 11 septembre, Zinnie Harris conjugue les mythes anciens pour écrire son époque.
Proche de Sophocle autant que de Bond, elle use du symbole pour écrire un théâtre à la fois politique et humain, dans un souci de grande clarté. Mais ce qui caractérise son texte, c’est l’accessibilité immédiate, une grande sobriété, une économie de moyens qui rend chaque réplique nécessaire, en une écriture ciselée.
Au final de la lecture de « Hiver », nous sommes face à une œuvre d’une permanente profondeur, d’une intense richesse de sens et d’une très grande concision. -
(…) un intérieur, ou un semblant d’intérieur- extérieur, fortement dépouillé laissant place à toutes les projections, un intérieur-scène…(…)
Des meubles malades, infirmes de leur vie passée, témoins de cette vie là, blessée…(…).
© Photos Christian Urbain
Dossier projet
2011 Scénographie théâtre.s
“Hiver” de Zinnie Harris
Mise en scène Guy Pierre Couleau
Comédie de l’Est, Centre Dramatique National de Colmar
-
Mise en scène : Guy-Pierre Couleau
Traduction : Dominique Hollier, Blandine Pélissier
Dramaturgie : Guillaume Clayssen
Scénographie : Raymond Sarti
Interprétation : Anne Le Guernec
Pascal Durozier, Philippe Mercier, Philippe Cousin
Costumes : Laurianne Scimemi
Lumières : Laurent Schneegans
Son : Grégoire Harrer
Vidéo : Grégoire Harrer
Collaboration artistique : Carolina Pecheny
Assistanat à la mise en scène : Carolina Pecheny
Production : Comédie de l’Est (Colmar) -
Zinnie Harris situe avant tout son théâtre dans une exploration de notre époque. C’est au moyen de la fable, en s’approchant du mythe grec, par l’allégorie, et l’évocation qu’elle nous entraîne dans une réflexion dépouillée de scories, une pensée épurée et un précis du sens sur ce que nous sommes et ce que nous faisons.Loin du lyrisme, nourrie de la recherche formelle des écritures scéniques des années récentes, elle parvient à
une synthèse dramatique étonnante, entre théâtre de recherche et lisibilité de la fable. Zinnie Harris écrit un théâtre populaire. Et parce qu’il s’agit d’un texte qui s’adresse à un très large auditoire, « Hiver » est une réflexion sur l’écriture théâtrale en même temps qu’une introspection douloureuse sur notre monde en lutte avec lui-même. Comme beaucoup d’auteurs de l’après-guerre d’Irak et du 11 septembre, Zinnie Harris conjugue les mythes anciens pour écrire son époque. Proche de Sophocle autant que de Bond, elle use du symbole pour écrire un théâtre à la fois politique et humain, dans un souci de grande clarté. Mais ce qui caractérise son texte, c’est l’accessibilité immédiate, une grande sobriété, une économie de moyens qui rend chaque réplique nécessaire, en une écriture ciselée.
Au final de la lecture de « Hiver », nous sommes face à une œuvre d’une permanente profondeur, d’une intense richesse de sens et d’une très grande concision. -
(…) un intérieur, ou un semblant d’intérieur- extérieur, fortement dépouillé laissant place à toutes les projections, un intérieur-scène…(…)
Des meubles malades, infirmes de leur vie passée, témoins de cette vie là, blessée…(…).
© Photos Christian Urbain
Dossier projet
2011 Scénographie théâtre.s
“Hiver” de Zinnie Harris
Mise en scène Guy Pierre Couleau
Comédie de l’Est, Centre Dramatique National de Colmar
-
Mise en scène : Guy-Pierre Couleau
Traduction : Dominique Hollier, Blandine Pélissier
Dramaturgie : Guillaume Clayssen
Scénographie : Raymond Sarti
Interprétation : Anne Le Guernec
Pascal Durozier, Philippe Mercier, Philippe Cousin
Costumes : Laurianne Scimemi
Lumières : Laurent Schneegans
Son : Grégoire Harrer
Vidéo : Grégoire Harrer
Collaboration artistique : Carolina Pecheny
Assistanat à la mise en scène : Carolina Pecheny
Production : Comédie de l’Est (Colmar) -
Zinnie Harris situe avant tout son théâtre dans une exploration de notre époque. C’est au moyen de la fable, en s’approchant du mythe grec, par l’allégorie, et l’évocation qu’elle nous entraîne dans une réflexion dépouillée de scories, une pensée épurée et un précis du sens sur ce que nous sommes et ce que nous faisons. Loin du lyrisme, nourrie de la recherche formelle des écritures scéniques des années récentes, elle parvient à une synthèse dramatique étonnante, entre théâtre de recherche et lisibilité de la fable. Zinnie Harris écrit un théâtre populaire. Et parce qu’il s’agit d’un texte qui s’adresse à un très large auditoire, « Hiver » est une réflexion sur l’écriture théâtrale en même temps qu’une introspection douloureuse sur notre monde en lutte avec lui-même.
Comme beaucoup d’auteurs de l’après-guerre d’Irak et du 11 septembre, Zinnie Harris conjugue les mythes anciens pour écrire son époque.
Proche de Sophocle autant que de Bond, elle use du symbole pour écrire un théâtre à la fois politique et humain, dans un souci de grande clarté. Mais ce qui caractérise son texte, c’est l’accessibilité immédiate, une grande sobriété, une économie de moyens qui rend chaque réplique nécessaire, en une écriture ciselée.
Au final de la lecture de « Hiver », nous sommes face à une œuvre d’une permanente profondeur, d’une intense richesse de sens et d’une très grande concision. -
(…) un intérieur, ou un semblant d’intérieur- extérieur, fortement dépouillé laissant place à toutes les projections, un intérieur-scène…(…)
Des meubles malades, infirmes de leur vie passée, témoins de cette vie là, blessée…(…).
Dossier projet jklmljmjPresse.s
© Photos Christian Urbain