2009 Scénographie exposition.s
“Kreyol Factory”
Exposition d’art contemporain et
de société
Exposition temporaire de 3200 m2
Grande Halle de la Villette
-
60 artistes contemporains interrogent les identités créoles. 85 peintures, sculptures et installations, 350 photos et près de deux heures et demie de films documentaires.
Commissariat : Yolande Bacot/ Catherine Mariette/ Patrice Pomey
Assité de Claude archambault/ Christian Cocq
Scénographie : Raymond Sarti
Assisté de : Patricia Barakrok
Graphisme : Patrick Hoarau
Assisté de Raphaelle Viala
Lumière : Christian Dubet
Direction technique Stéphane Poli/ José Rubio.
chefs de projet et de Sandrine Le Guen, chef de projet adjointe
Secrétariat : Patricia Delon, Chantal Gérard, Diane Niederman
et Véronique Vaudable.
Conseillers scientifiques Jean Marie Théodat Françoise Vergès Audrey Célestine Molly O’Brien Castro etChristine Chivallon Justin Daniel Denis-Constant Martin Stéphanie Mulot
Conseillères artistiques Johanna Auguiac-Célénice Régine Cuzin
Réalisation Ateliers de la grande halle de la Villette.
Production EPPGHV.
Jacques Martial -
Créole ou Kréyol : des senteurs de vanille, le rouge des hibiscus, la couleur ambrée du rhum, la pluie des tropiques, des lambis venus des profondeurs… et une nuit qui tombe comme un rideau . Non, Kréyol Factory ne goûte pas de cet exotisme là, habit de madras d’une réalité rarement regardée en face… une réalité que l’Occident des Lumières a fini de façonner dans le déni de ses idéaux, pour la richesse de son empire. Les mondes créoles sont nés dans la violence de la prédation, de la disparition des uns – les Amérindiens – et de la fusion forcée d’autres venus d’univers que des océans séparaient. Qu’est-ce qu’être créole aujourd’hui, créole caribéen ou indo-océanien, dans l’hyper modernité du XXIe siècle où les identités se diluent dans un grand brassage planétaire ?Africains, européens, indiens, chinois, libanais, hmongs, tout à la fois, les mondes créoles seraient des « condensés de mondialisation », des laboratoires pour le Vieux Monde qui n’a pas encore appris à être multiple. Avec la pensée structurante de Stuart Hall, la libre complicité de soixante artistes, plasticiens, photographes, vidéastes et les témoignages recueillis par quelque dix-huit documentaristes, Kréyol Factory s’emploie, en dénouant les fils d’une apparente complexité, à rapprocher archipels et continents pour n’en faire plus qu’une gigantesque Créole factory.
-
(…) La scénographie de Kréyol Factory Une mer en carton sur 3500 m2.
Comment raconter l’histoire de peuples caribéens faites de traversées, de dérives, de migrations ?
Il fallait concevoir une scénographie qui offre comme support la place à une Odyssée, une « Mer métaphorique » constituée de flux, de reflux, de courants, s’est imposée pour livrer au public une image poétique de ces errances et de ces traversées. «…le monde n’est pas blanc, le monde est constitué de noirs, de marrons, et de beiges…». Cette citation d’Aimé Césaire a inspiré la réflexion sur cette scénographie faite de métissages, de conjugaisons, de mélanges. Au regard de toutes les œuvres exposées à la facture parfois brute et riche, il convenait non seulement de trouver une écriture spatiale qui en permette la lecture mais également une palette de matériaux restreinte qui les fasse résonner.
C’est pourquoi cette mer métaphorique a été fabriquée en carton, travaillé comme une matière noble, une matière métisse, un bruit contemporain. Elle submerge la grande halle sur 3500m2 avec des vagues atteignant parfois 12 mètres de haut. Le sol en miroir viendra alléger, créer un écho à cette scénographie- paysage improbable. Le parcours du public sera comme un courant marin, sinueux menant chacun de nous d’espaces en espaces. La lumière créera un climax propre à chacune des séquences. Le graphisme discret accompagnera chacune des parties de cette Odyssée.
Les espaces documentaires constitués de tours de tôle ondulée seront autant de phares, de balises, d’escales pour le visiteur /voyageur qui naviguera ainsi dans cette poétique mer de carton.
© Photos Laurence Bastin
Dossier projet
2009 Scénographie exposition.s
“Kreyol Factory”
Exposition d’art contemporain et
de société
Exposition temporaire de 3200 m2
Grande Halle de la Villette
-
60 artistes contemporains interrogent les identités créoles. 85 peintures, sculptures et installations, 350 photos et près de deux heures et demie de films documentaires.
Commissariat : Yolande Bacot/ Catherine Mariette/ Patrice Pomey
Assité de Claude archambault/ Christian Cocq
Scénographie : Raymond Sarti
Assisté de : Patricia Barakrok
Graphisme : Patrick Hoarau
Assisté de Raphaelle Viala
Lumière : Christian Dubet
Direction technique Stéphane Poli/ José Rubio.
chefs de projet et de Sandrine Le Guen, chef de projet adjointe
Secrétariat : Patricia Delon, Chantal Gérard, Diane Niederman
et Véronique Vaudable.
Conseillers scientifiques Jean Marie Théodat Françoise Vergès Audrey Célestine
Molly O’Brien Castro etChristine Chivallon Justin Daniel Denis-Constant Martin Stéphanie Mulot
Conseillères artistiques Johanna Auguiac-Célénice Régine Cuzin
Réalisation Ateliers de la grande halle de la Villette.
Production EPPGHV.
Jacques Martial -
Créole ou Kréyol : des senteurs de vanille, le rouge des hibiscus, la couleur ambrée du rhum, la pluie des
tropiques, des lambis venus des profondeurs… et une nuit qui tombe comme un rideau . Non, Kréyol Factory ne goûte pas de cet exotisme là, habit de madras d’une réalité rarement regardée en face… une réalité que l’Occident des Lumières a fini de façonner dans le déni de ses idéaux, pour la richesse de son empire. Les mondes créoles sont nés dans la violence de la prédation, de la disparition des uns – les Amérindiens – et de la fusion forcée d’autres venus d’univers que des océans séparaient. Qu’est-ce qu’être créole aujourd’hui, créole caribéen ou indo-océanien, dans l’hyper modernité du XXIe siècle où les identités se diluent dans un grand brassage planétaire ?Africains, européens, indiens, chinois, libanais, hmongs, tout à la fois, les mondes créoles seraient des « condensés de mondialisation », des laboratoires pour le Vieux Monde qui n’a pas encore appris à être multiple. Avec la pensée structurante de Stuart Hall, la libre complicité de soixante artistes, plasticiens, photographes, vidéastes et les témoignages recueillis par quelque dix-huit documentaristes, Kréyol Factory s’emploie, en dénouant les fils d’une apparente complexité, à rapprocher archipels et continents pour n’en faire plus qu’une gigantesque Créole factory. -
(…) La scénographie de Kréyol Factory Une mer en carton sur 3500 m2.
Comment raconter l’histoire de peuples caribéens faites de traversées, de dérives, de migrations ?
Il fallait concevoir une scénographie qui offre comme support la place à une Odyssée, une « Mer métaphorique » constituée de flux, de reflux, de courants, s’est imposée pour livrer au public une image poétique de ces errances et de ces traversées. «…le monde n’est pas blanc, le monde est constitué de noirs, de marrons, et de beiges…». Cette citation d’Aimé Césaire a inspiré la réflexion sur cette scénographie faite de métissages, de conjugaisons, de mélanges. Au regard de toutes les œuvres exposées à la facture parfois brute et riche, il convenait non seulement de trouver une écriture spatiale qui en permette la lecture mais également une palette de matériaux restreinte qui les fasse résonner.
C’est pourquoi cette mer métaphorique a été fabriquée en carton, travaillé comme une matière noble, une matière métisse, un bruit contemporain. Elle submerge la grande halle sur 3500m2 avec des vagues atteignant parfois 12 mètres de haut. Le sol en miroir viendra alléger, créer un écho à cette scénographie- paysage improbable. Le parcours du public sera comme un courant marin, sinueux menant chacun de nous d’espaces en espaces. La lumière créera un climax propre à chacune des séquences. Le graphisme discret accompagnera chacune des parties de cette Odyssée.
Les espaces documentaires constitués de tours de tôle ondulée seront autant de phares, de balises, d’escales pour le visiteur /voyageur qui naviguera ainsi dans cette poétique mer de carton.
© Photos Laurence Bastin
Dossier projet
2009 Scénographie exposition.s
“Kreyol Factory”
Exposition d’art contemporain et
de société
Exposition temporaire de 3200 m2
Grande Halle de la Villette
-
60 artistes contemporains interrogent les identités créoles. 85 peintures, sculptures et installations, 350 photos et près de deux heures et demie de films documentaires.
Commissariat : Yolande Bacot/ Catherine Mariette/ Patrice Pomey
Assité de Claude archambault/ Christian Cocq
Scénographie : Raymond Sarti
Assisté de : Patricia Barakrok
Graphisme : Patrick Hoarau
Assisté de Raphaelle Viala
Lumière : Christian Dubet
Direction technique Stéphane Poli/ José Rubio.
chefs de projet et de Sandrine Le Guen, chef de projet adjointe
Secrétariat : Patricia Delon, Chantal Gérard, Diane Niederman
et Véronique Vaudable.
Conseillers scientifiques Jean Marie Théodat Françoise Vergès Audrey Célestine
Molly O’Brien Castro etChristine Chivallon Justin Daniel Denis-Constant Martin Stéphanie Mulot
Conseillères artistiques Johanna Auguiac-Célénice Régine Cuzin
Réalisation Ateliers de la grande halle de la Villette.
Production EPPGHV.
Jacques Martial -
Créole ou Kréyol : des senteurs de vanille, le rouge des hibiscus, la couleur ambrée du rhum, la pluie des
tropiques, des lambis venus des profondeurs… et une nuit qui tombe comme un rideau . Non, Kréyol Factory ne goûte pas de cet exotisme là, habit de madras d’une réalité rarement regardée en face… une réalité que l’Occident des Lumières a fini de façonner dans le déni de ses idéaux, pour la richesse de son empire. Les mondes créoles sont nés dans la violence de la prédation, de la disparition des uns – les Amérindiens – et de la fusion forcée d’autres venus d’univers que des océans séparaient. Qu’est-ce qu’être créole aujourd’hui, créole caribéen ou indo-océanien, dans l’hyper modernité du XXIe siècle où les identités se diluent dans un grand brassage planétaire ?Africains, européens, indiens, chinois, libanais, hmongs, tout à la fois, les mondes créoles seraient des « condensés de mondialisation », des laboratoires pour le Vieux Monde qui n’a pas encore appris à être multiple. Avec la pensée structurante de Stuart Hall, la libre complicité de soixante artistes, plasticiens, photographes, vidéastes et les témoignages recueillis par quelque dix-huit documentaristes, Kréyol Factory s’emploie, en dénouant les fils d’une apparente complexité, à rapprocher archipels et continents pour n’en faire plus qu’une gigantesque Créole factory. -
(…) La scénographie de Kréyol Factory Une mer en carton sur 3500 m2.
Comment raconter l’histoire de peuples caribéens faites de traversées, de dérives, de migrations ?
Il fallait concevoir une scénographie qui offre comme support la place à une Odyssée, une « Mer métaphorique » constituée de flux, de reflux, de courants, s’est imposée pour livrer au public une image poétique de ces errances et de ces traversées. «…le monde n’est pas blanc, le monde est constitué de noirs, de marrons, et de beiges…». Cette citation d’Aimé Césaire a inspiré la réflexion sur cette scénographie faite de métissages, de conjugaisons, de mélanges. Au regard de toutes les œuvres exposées à la facture parfois brute et riche, il convenait non seulement de trouver une écriture spatiale qui en permette la lecture mais également une palette de matériaux restreinte qui les fasse résonner.
C’est pourquoi cette mer métaphorique a été fabriquée en carton, travaillé comme une matière noble, une matière métisse, un bruit contemporain. Elle submerge la grande halle sur 3500m2 avec des vagues atteignant parfois 12 mètres de haut. Le sol en miroir viendra alléger, créer un écho à cette scénographie- paysage improbable. Le parcours du public sera comme un courant marin, sinueux menant chacun de nous d’espaces en espaces. La lumière créera un climax propre à chacune des séquences. Le graphisme discret accompagnera chacune des parties de cette Odyssée.
Les espaces documentaires constitués de tours de tôle ondulée seront autant de phares, de balises, d’escales pour le visiteur /voyageur qui naviguera ainsi dans cette poétique mer de carton.
Dossier projet jklmljmjPresse.s
© Photos Laurence Bastin